Skip to content Skip to footer

Les parcs nationaux

Le Kenya compte au total 51 parcs et réserves, disséminés à travers le territoire. Leur taille varie de quelques kilomètres carrés à celle de l’Etat d’Israël. Il existe plusieurs réserves marines, mais la grande majorité se trouve à l’intérieur des terres. Dans la pratique, il faut différencier parcs nationaux administrés à l’échelle nationale et réserves, qui dépendent des instances locales. Dans un pays où la population augmente à une vitesse alarmante, cette distinction est capitale: les gouvernements locaux peuvent choisir de modifier les frontières comme la taille des réserves. Ainsi, il y a quelques années, le Masaï Mara s’est vu amputé de 10% de sa superficie au bénéfice des bergers et des paysans.

De tous temps, l’histoire locale a été marquée par la présence de la faune. C’est pour l’ivoire surtout que les marchands arabes sont d’abord venus. Puis, avec le XIXe siècle, l’abondance des espèces animales et des grandes en particulier a commencé à attirer les amateurs de trophées occidentaux. Theodore Roosevelt et Ernest Hemingway ne sont pas les moins célèbres d’entre eux. Lors de son voyage de 1910, Roosevelt tira à lui seul près de 300 animaux différents dont 9 lions et 13 rhinocéros. Les colons, eux aussi, chassaient; parfois par nécessité, souvent par goût. Mais, heureusement, d’autres s’inquiétaient de la pérennité des ressources. Dès l’après-guerre, sous l’impulsion de sociétés écologistes, les premiers parcs voyaient le jour.

 

Outre le Masaï Mara, continuation kenyane du célébrissime Serengeti tanzanien, les destinations phare en matière de faune se nomment Amboseli, au pied du Kilimandjaro, Tsavo l’un des plus grands parcs du monde et le lac Nakuru aux incroyables escadres de centaines de milliers de flamants roses. Une visite à l’un ou l’autre de ces parcs vous garantit des souvenirs impérissables. Vous aurez maintes occasions d’observer, de photographier ou de filmer la faune. Renseignez-vous sur les bêtes que vous espérez voir mais n’oubliez pas que celles-ci se déplacent, que les conditions climatiques varient et que les disponibilités en matière d’eau et de nourriture sont imprévisibles. Aussi, ne soyez pas déçu si vous ne voyez pas le tableau complet des grands fauves, ou tel animal en particulier. Même si les données de base sont exceptionnelles, il n’y a là aucune garantie possible. Bien entendu, certaines périodes sont plus favorables que d’autres. La saison sèche s’étendant de janvier à mars est généralement considérée comme la meilleure, les animaux se regroupant autour des derniers points d’eau. C’est aussi le moment où vous verrez le plus d’oiseaux sur les lacs de la vallée du Rift. Mais chaque saison a ses avantages: juillet et août vous offrent par exemple la chance d’assister à l’extraordinaire migration des gnous.

D’un point de vue pratique, votre safari (mot swahili signifiant “voyage”) peut se dérouler de deux façons. La plus courante est de parcourir la brousse à bord de jeeps ou de minibus à toit ouvrant, permettant de vous approcher parfois très près de la faune. En général, vous quittez le lodge tôt le matin pour un premier game drive (circuit) qui vous conduit jusqu’à l’heure du petit déjeuner, avec un deuxième safari en fin de matinée. L’aube est un moment privilégié pour observer la nature africaine, et plus particulièrement la chasse des grands fauves (lions, léopards). Après une sieste aux heures chaudes, où les animaux se dissimulent sous le couvert vous repartez en fin d’après-midi pour un troisième grand tour jusqu’au coucher du soleil.

L’autre option consiste à choisir un lodge surplombant un point d’eau. Nul besoin alors de sillonner la savane: ce sont les bêtes qui viennent à vous. Certains camps disposent même de sonnettes dans les chambres pour vous avertir de la présence d’un troupeau d’éléphants ou de l’arrivée d’un léopard (la nuit).

Subscribe to Newsletter

If you want to know more about how travelling works, sign up for my free newsletter full of tips and great travel ideas.

Magical Kenya
Safari Kenya