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Masaï Mara

Le Mara, comme l’appellent les résidents, est la plus visitée et peut-être la plus belle réserve de tout le Kenya. Partie intégrante de l’écosystème du Serengeti séparé en deux par les hasards de la géographie humaine , la faune y abonde en toutes saisons. La réserve, étendue sur 1510 km2, fait traditionnellement partie du territoire masaï, et ses franges sont constellées de manyatas les villages des pasteurs.

Savane s’étendant à perte de vue, le Mara est parsemé de poches boisées résiduelles, lointain héritage de l’ancienne forêt qui recouvrait encore avant-guerre la majeure partie de la zone. L’explosion sans précédent de la population des gnous de 300000 dans les années 50 à plus de 1400000 aujourd’hui a conduit à un surpâturage, dont la conséquence première a été d’accroître l’étendue des plaines ouvertes. Pour peu que vous visitiez le parc en été, vous pourrez assister à l’étonnante migration qui y conduit en moyenne un demi-million de gnous et près de 200000 zèbres en quête d’herbe fraîche (celle du Serengeti étant épuisée). Dans un second temps, poussés par leurs congénères toujours en mouvement, les premiers animaux arrivés franchissent la rivière Mara. La traversée de ces légions affolées est véritablement spectaculaire. Beaucoup périssent noyés, d’autres enlisés. Leur nombre attire les prédateurs et c’est sans doute l’un des meilleurs moments de l’année pour assister à la chasse des fauves.

Roi de la jungle, le lion l’est aussi du Mara. La réserve est célèbre pour son millier de lions, dont les mâles arborent une crinière foncée très chatoyante. Ils vivent par bandes pouvant atteindre une trentaine d’individus. Indolents tout au long de la journée, c’est au crépuscule ou à l’aube qu’ils s’animent. La chasse est un spectacle unique que vous aurez peut-être la chance d’observer. Contrairement aux idées reçues, les statistiques démontrent la médiocrité de certains prédateurs. Ceux que nous prenons pour les plus doués, lions et léopards par exemple, ratent 80% de leurs chasses. La hyène, 65%. Seuls les lycaons chiens sauvages sont véritablement performants. Devenus rares, ces derniers se montrent difficilement. Ils partagent ce privilège avec le léopard, dont la discrétion est légendaire. Vous le repérerez peut-être à sa queue pendant du haut d’une branche n’oubliez donc pas de lever les yeux de temps à autre. Le guépard, hôte des savanes herbeuses, est lui plus fréquemment vu.

Dans les zones boisées, cherchez les éléphants. Au nombre d’un millier dans le parc, ils se déplacent par groupes atteignant communément une vingtaine de membres. C’est dans les mêmes environs que vous aurez peut-être la chance de voir l’un des 20 rhinocéros du Mara. Les girafes (Masaïs) sont communes, tout comme les buffles; les gazelles sont innombrables: Grant, Thompson, impalas (les plus élancées), dik-diks (les plus légers, 3 kg), topis dont la témérité est légendaire. Quand il surprend un lion à l’affût, il court vers lui, jouant à la sentinelle pour tous les ruminants. Pas très malin, l’ongulé oublie parfois qu’il est sédentaire et se laisse alors entraîner par les gnous dans leur migration. Une fois arrivé, il reprend ses esprits et fait demi-tour!

A Hippo Pools, sur la rivière Mara, une bande d’hippopotames se partage les eaux peu profondes. On y voit aussi des crocodiles, relativement nombreux. Pour un point de vue exceptionnel (mais onéreux!), prenez place à bord de l’une des montgolfières du parc. Le vol matinal vous fera glisser en douceur au-dessus des grands espaces de la savane, dans un silence inhabituel.

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