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En plein midi, une chaleur torride écrase les rues sous sa chape de plomb. Au c ur de la vieille ville, le rythme des coups de marteau des artisans bat la mesure du temps. A intervalles réguliers, les appels à la prière du muezzin secouent la torpeur tropicale et précipitent les gens dans les venelles. Le reste de la journée, le silence n’est guère entamé que par les murmures des conversations transpirant au travers des portes ouvragées ou les odeurs épicées s’élevant au-dessus des toits. Le soir venu, la nuit salvatrice s’abat, tiède et lumineuse, baignée par la lune et le ressac du vent dans les palmes.

L’histoire de Mombasa remonte à l’Antiquité. Au IIe siècle de notre ère, déjà, la ville était mentionnée dans le récit d’un marchand grec résidant dans l’Egypte romaine. A travers les siècles, la cité portuaire a vu passer les navires de toutes les contrées riveraines de l’océan Indien: arabes, persans, indiens Et de plus loin encore: l’expédition chinoise du début du XVe siècle est restée dans les annales. Après avoir reçu une girafe en cadeau du sultan de Mombasa, l’Empereur chinois dépêcha en ambassade une flotte de 62 navires, escortée par 37000 hommes!

Mais ce sont les Chirazis, venus du golfe Persique, qui colonisèrent la côte est-africaine. Les chroniqueurs arabes du XIIe siècle racontent les premières visites au roi des Zenj (des “noirs”), en résidence sur l’île. Ils établirent des liens commerciaux, puis s’implantèrent au c ur même de la société côtière. De ce mariage naquit la culture swahilie. Mombasa fut longtemps et jusqu’il y a peu encore, le but des dhows boutres aux voiles latines qui, au gré des alizés de la mousson du nord-est, sillonnaient les eaux de l’Inde à l’Afrique, via l’Arabie. Reprises pour un temps à leur compte par les colons portugais, les cargaisons de bois précieux et d’ivoire, d’esclaves aussi, firent les beaux jours de Mombasa jusqu’à l’aube du XXe siècle.

Fruit de ce passé cosmopolite, la ville est un creuset de cultures où cohabitent toutes les minorités du pays. Aujourd’hui moderne c’est à Mombasa que se trouve le second aéroport international du Kenya , la ville n’en a pas moins conservé un caractère désinvolte. A cheval sur l’équateur, elle sait prendre les choses à la mesure de leur importance. Porte sur l’océan Indien, ses plages de sable blanc et ses cocotiers invitent à la relaxation.

Emblème moderne de Mombasa, l’arche double qui enjambe Moi Avenue fut érigée en 1956 à l’occasion de la visite d’un membre de la famille royale anglaise. Originellement en bois, les quatre énormes défenses symbole de la richesse passée de la ville furent, devant leur succès, ultérieurement coulées en métal. L’office de Tourisme se trouve à proximité immédiate. Vous pouvez en outre jeter un coup d’ il à la fontaine Uhuru (“de la liberté”), dont la forme évoque celle du continent africain.

Devant vous, Moi Avenue devient Nkrumah Road et atteint le rivage à la hauteur de Fort Jésus. Dominant la vieille ville comme le port, le bâtiment en corail massif fut érigé par les Portugais en 1593. Son architecte, un italien nommé Giovanni Battista Cairato, le conçut de telle manière que chaque parcelle de ses murs puisse être défendue depuis l’un ou l’autre des bastions angulaires à l’étrange géométrie. Malgré cela, le fort présumé inexpugnable changea de mains neuf fois! Dès 1631, il tomba entre celles des Arabes. Repris l’année suivante l’hégémonie lusitanienne était alors écrasante il fut reperdu en 1698 au profit du sultanat d’Oman, au terme d’un siège de 33 mois! A cette occasion, l’arsenal fut le théâtre d’un acte vainement héroïque: un officier portugais ayant confié aux vainqueurs que la poudrière contenait un trésor, il y conduisit les soldats ennemis et fit sauter la place. Lors d’un dernier effort militaire dans la région, le Portugal en déclin réinvestit la forteresse en 1728, pour la perdre définitivement quelques mois plus tard.

Le fort, vaillant malgré ses 400 ans, n’a pratiquement pas changé de configuration depuis ses origines. Pendant l’occupation omani, seule la chapelle fut transformée en mosquée. Mais les armes et les inscriptions portugaises demeurent et sont encore visibles de nos jours. Vous pourrez également voir la caserne, les salles de garde, les logements des prêtres et du gouverneur, la poudrière reconstruite et le puits central. Les pièces d’artillerie dans la cour sont des canons de bord britanniques de la fin du XVIIIe siècle. Vous serez sans doute amusé de découvrir, griffonné sur un mur, un c ur percé d’une flèche fixé pour l’éternité par la flamme d’un marin portugais du XVIIe siècle. Devenu musée en 1958, Fort Jésus possède en outre une collection d’objets hétéroclites mais intéressants glanés sur les sites archéologiques de la côte et sur l’épave du Santo Antonio de Tanna, un galion coulé pendant le siège de 1697.

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