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Il y a un siècle, Nairobi n’existait pas. Aujourd’hui capitale moderne et affairée du pays, à la croisée de toute l’Afrique Orientale, elle compte plus de deux millions et demi d’habitants. A l’origine simple point d’eau utilisé épisodiquement par les Masaïs, la ville s’est développée à une vitesse sans précédent.

Le site fut originellement choisi en 1896 comme camp de base pour la construction de la ligne de chemin de fer devant relier la côte de l’océan Indien au lac Victoria (“the lunatic line”, la ligne folle comme elle fut surnommée en son temps). A mi-distance de Mombasa et de l’Ouganda, au pied des hauts plateaux centraux et occidentaux, Nairobi était idéalement située. Son secret: le climat. Là où Mombasa baigne dans une chaleur humide et malsaine, Nairobi, à 1657 m d’altitude, connaît un air salubre et des températures agréables.

Dès 1899, le train atteint ce qui n’est encore qu’un grand camp de toile. Tout reste à faire. Dans l’euphorie de la conquête des riches terres de l’Ouest les Allemands s’y intéressent également , les Anglais débarquent en force. Trente-deux mille man uvres hindous à l’origine de la nombreuse communauté d’aujourd’hui travaillent sans relâche à l’avancée de la voie. La cité prend forme: autour d’un noyau en dur, le bazar s’étend à une allure inégalée. Dès 1901, quelques voitures roulent le long de ses rues de terre battue. En 1906, son avenir est définitivement scellé: elle devient la capitale du protectorat anglais en Afrique de l’Est.

Ville attentivement planifiée dès ses origines, Nairobi en a gardé une apparence volontaire, un peu roide. Cosmopolites, internationaux plus qu’africains, son centre compact aux buildings élancés et ses banlieues tentaculaires partagées entre quartiers chic (Westlands, Langata) et moins chic (Banana Hills) évoquent n’importe quelle grande métropole mondiale. Pôle d’attraction majeur du Kenya, Nairobi à l’instar du pays en général voit sa population augmenter de manière constante; ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes. L’immobilier est en expansion ininterrompue et les nouveaux bâtiments champignonnent. Pratique, la ville offre d’innombrables services.

Il serait faux de penser de Nairobi qu’elle est sans saveur. Graduellement africanisée depuis l’indépendance, du marché aux étals des petits vendeurs, elle impose son caractère aux multiples facettes. A sa porte, la faune s’ébat dans le Parc National de Nairobi et les plantations de thé s’accrochent aux premières pentes des hauts plateaux. Intéressante avant un départ en safari ou simplement reposante au retour , Nairobi est une étape incontournable de votre voyage au Kenya.

Centre ville

Le centre ville proprement dit, dominé par les gratte-ciel compris entre Uhuru Highway à l’ouest, Haile Selassie Avenue au sud, Moi Avenue à l’est et University Way au nord est le véritable c ur de la cité. Tous les magasins, représentations commerciales, bureaux, restaurants et la majorité des grands hôtels s’y trouvent concentrés.

Pièce principale de l’ensemble, point de repère indubitable, le Kenyatta Conference Center cylindrique surplombe City Square. Il est flanqué d’un impressionnant amphithéâtre en forme de diamant évoquant une hutte africaine. Du 28e étage (entrée libre mais pourboire attendu), la vue sur Nairobi s’étend vers l’ouest jusqu’aux collines de Ngong, bastion des Anglais du Kenya. Juste à vos pieds, la Cour de Justice néoclassique bâtie au temps de la colonisation ne dépareillerait pas dans la province britannique. De l’autre côté se trouvent les bâtiments du Parlement. Si vous êtes curieux de voir la démocratie à l’africaine à l’ uvre, vous pouvez obtenir l’autorisation d’assister aux séances. Au-delà s’étendent Central et Uhuru Parks, poumons de la ville (ne vous y promenez pas le soir). Face au Hilton, sur Moi Avenue, vous pouvez visiter les Archives nationales. Vous y trouverez une intéressante collection ethnographique et même une galerie d’art.

L’endroit à ne pas rater, si vous vous intéressez à l’ethnologie, est le Musée national, situé à un kilomètre et demi de la ville (prenez un taxi). Vous y verrez des expositions d’artisanat local et tribal, ainsi qu’une attrayante exhibition consacrée à la culture swahilie. Ne manquez pas la section anthropologique: le musée y conserve les ossements humains qui situent au Kenya (et dans la vallée du Rift, plus généralement), le berceau de l’humanité. Même si les dernières découvertes remontent à plus ou moins 4 millions d’années, la plus célèbre s’appelle 1470 son numéro d’inventaire: vieux de 2,5 millions d’années, c’est le premier crâne d’Homo habilis a avoir été retrouvé. Déterré au début des années 70 sur les rives du lac Turkana, il avait permis de repousser au-delà du million d’années l’origine de l’homme.

Enfin, le musée possède un important département paléontologique, exposant restes d’animaux préhistoriques et espèces actuelles, naturalisées; la collection ornithologique est la plus conséquente. Voisin du musée, le vivarium (Snake Park) possède une centaine de reptiles différents. Il est intéressant d’assister à la “traite” des serpents pour leur venin (en général le mercredi).

En retournant en ville, arrêtez-vous au luxueux Norfolk Hotel sur Harry-Thuku Road, un vestige des temps coloniaux. Construit en 1904, c’était le haut lieu de la jet-society britannique. Encore très populaire, on y vient prendre le thé, accompagné d’un zeste de nostalgie.

Dans la même catégorie, mais dans le centre cette fois, le New Stanley Hotel est une véritable institution. Postérieur de peu au Norfolk, il possède le café le plus couru de Nairobi: le Thorn Tree Café, nommé pour l’acacia planté au milieu du patio lors de sa construction.

Finalement, pour un clin d’ il à l’histoire, passez voir au Railway Museum (sur Station Road, proche de la gare) les wagons de l’ancienne “lunatic line”. Vous y verrez même celui de Charles Ryall, chasseur de fauves dévoré vivant à Tsavo par un lion en 1897. En embuscade dans le wagon, Ryall commit l’erreur de s’endormir. Plus généralement, le musée est une bonne introduction à l’histoire coloniale du Kenya.

Les environs de Nairobi

Aux portes mêmes de la ville, tout près de l’aéroport, le Parc National de Nairobi est pour le visiteur l’une des meilleures introductions au pays, idéal à parcourir avant de partir en safari. Symbole de la densité de sa faune, lorsque les liaisons aériennes, dans les années de l’immédiat après-guerre, étaient encore effectuées par de petits avions, ceux-ci étaient systématiquement obligés d’effectuer plusieurs passages au-dessus de la piste pour éloigner antilopes et girafes égarées.

Le parc de Nairobi est le plus ancien du pays. Créé en 1945 dans une zone de savane sèche entrecoupée de vallées ombragées, il abrite la majeure partie des espèces animales présentes au Kenya: gazelles, zèbres, girafes, buffles sont partout; lions, léopards et guépards fréquentent aussi les lieux dans de moindres mesures. Vous verrez peut-être des rhinocéros, transférés ici pour plus de sûreté. C’est même l’un des meilleurs endroits du Kenya pour les observer: ils sont plus faciles à protéger à proximité immédiate de la ville et y ont donc été regroupés en nombre important. Au sud-est de la réserve, vous pourrez vous promener à travers une forêt d’acacias et essayer de repérer hippopotames et crocodiles se chauffant sur les rives de l’Athi River. A l’époque des migrations septembre particulièrement les troupeaux de gnous finissent par atteindre le parc dans leur quête d’herbe fraîche. Seul les éléphants sont absents. Pas de réflexe de fuite, tous les animaux sont si habitués aux touristes qu’ils ne bougent même plus, assurant des photos faciles et réussies. Près de l’entrée du parc, évitez l’Animal Orphanage, qui tient plus du zoo improvisé que d’un centre de secours.

Au-delà du parc national, en direction de Langata, The Bomas of Kenya est un centre culturel gouvernemental, vitrine des différentes cultures du pays. Vous pourrez y voir danses et chants de 16 ethnies. Les plus intéressants sont ceux des Samburus, des Wakambas et des Mjikendas. Le centre propose aussi des démonstrations d’artisanat et possède sa propre boutique. Les représentations ont lieu en semaine à 14 h 30 et le week-end à 15 h 30.

Toujours à Langata, le Giraffe Center est une sorte de musée en plein air consacré au ruminant. Non seulement vous pouvez tout apprendre sur elles, mais en plus vous pouvez nourrir les quelques girafes de Rothschild qui s’ébattent en toute liberté dans le parc de Giraffe Manor (une propriété privée de grande élégance, réminiscence du passé colonial). Depuis une plate-forme circulaire située à 3 m du sol, vous tendez à ces géantes des seaux pleins de céréales. Une chance unique d’observer de près leur langue longue de 45 centimètres!

Dans le quartier de Karen, contigu à Langata, vous verrez le musée de Karen Blixen. Il s’agit de la ferme de l’écrivain danoise rendue célèbre par le film Out of Africa. Sa maison est l’archétype de la résidence coloniale du début du siècle et intéressante à ce titre.

Tout près, rendez-vous le week-end aux champs de course de Karen, lieu de prédilection de tous les descendants des colons blancs arrivés avant l’indépendance.

Pour une touche de nostalgie supplémentaire, parcourez les hauteurs de Limuru, plus à l’ouest, en direction de la Vallée du Rift. Plantations de thé et de café soigneusement alignées recouvrent les vallons en d’impressionnants patchworks colorés. Vous pouvez visiter la ferme de Kiambethu, située à Tigoni. Vous assisterez à toutes les étapes de la production du thé, de la cueillette des feuilles au séchage et à l’empaquetage.
Dissimulé dans les collines, le Kentmere’s Club est la quintessence du club de colons blancs un morceau d’Angleterre transporté en pleine Afrique.

safaris depuis Nairobi

La plupart des safaris et des voyages commencent à Nairobi, la capitale du Kenya. Il abrite l'aéroport international Jomo Kenyatta, qui est le principal aéroport du pays. À leur arrivée, les touristes peuvent soit être hébergés dans l'un de ses hôtels de classe mondiale, soit se lancer immédiatement dans un safari. La ville est souvent qualifiée de capitale du safari en raison des grands safaris qui commencent à Nairobi. Il abrite également le parc national de Nairobi, le seul parc animalier au monde situé dans une grande ville. Quelqu'un peut faire un mini safari à Nairobi en visitant ses nombreuses attractions avant

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